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Financement du Terrorisme : L’Etat Islamique et son intérêt pour les antiquités

  • delphine669
  • 9 mai 2022
  • 2 min de lecture

Depuis plusieurs années, Daesh que l’on appelle l’Etat Islamique a dirigé plusieurs attaques sur des sites archéologiques importants en Syrie et Irak, détruisant de nombreux objets faisant partis du patrimoine de l’humanité.


Que se cache-t-il derrière ces pillages ?

Depuis 7 ans, les forces spéciales américaines qui étaient présentes ont révélé que l’Etat Islamique (EI) serait impliqué dans le trafic d’antiquités. Ce trafic rapporterait entre 20 et 100 millions de dollars par an à cette organisation terroriste. Après le pétrole, le trafic d’antiquités est devenu la principale source de financement de Daesh.


Une des attaques les plus choquantes a eu lieu en 2015 à la cité de Palmyre en Syrie, site archéologique classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Les djihadistes ont non seulement ravagé plusieurs statues et objets historiques mais ont également décapité l’archéologue, Khaled al Asaad, responsable de la cité au moment de l’attaque.

Aujourd’hui, de nombreux objets provenant de la cité de Palmyre et ailleurs, se retrouvent sur le marché noir. Ces antiquités sont revendues, principalement, en Europe et en Amérique du Nord. La Turquie ou encore le Liban font les intermédiaires. Cette situation a mis en état d’alerte l’Unesco et l’Interpol.


La France et les Etats-Unis exigent des contrôles internationaux plus rigoureux afin de mettre fin à cette source de financement du terrorisme, l’agence mondiale contre le Financement du Terrorisme s’associe à cette demande qui à date n’est pas effective. Cependant, pour les autorités douanières, le défi est plus complexe. Les agents ne sont toujours pas bien formés pour identifier ces antiquités. Ces dernières sont souvent perçues comme de simples souvenirs touristiques.


Une des difficultés importantes réside dans le manque de coopération internationale entre les pays voisins de l’Irak et la Syrie. Les pays frontaliers devraient appliquer des mesures de contrôle afin d’enregistrer les objets et antiquités qui passent par le territoire limitrophe. Cependant, certains de ces pays refusent de consigner ces objets ou réalisent de faibles contrôles sur le trafic frontalier.

L’Etat Islamique a profité de ces faiblesses en établissant un réseau illicite de commerce d’art. Des vases, des pierres et ou encore des manuscrits figurent dans la liste d’antiquités avec lesquelles ce groupe terroriste récolte de l’argent pour financier leurs activités de recrutement et renfoncer, ainsi, leur capacité opérationnelle afin de perpétrer des attentats terroristes.


Le Counter Financial Crime Agency dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme propose son assistance dans la création de programmes qui permettent de former et de sensibiliser les différents acteurs (gouvernements, agents douaniers, vendeurs et collectionneurs) dans la lutte contre le commerce illégal d’antiquités afin de combattre efficacement ce fléau.

Contact : contact@counterfinancialcrime.org – website : www.counterfinancialcrime.org

 
 
 

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